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31/07/2012

Quelques extraits de "Retour à l'employeur, en 4 étapes..."

Extraits de la préface :

...

Autrefois, il fallait des travailleurs parce qu'il y avait du travail, aujourd'hui, il faut du travail parce qu'il y a des travailleurs, et nul ne sait qu'en faire (nouvelles formes d'organisation du travail, difficulté de former des jeunes lorsque la perspective d'emploi devient incertaine, réduction de l'emploi public, mondialisation de la mobilité avec son cortège d'errants, etc...). Parce qu'aussi, les machines travaillent plus vite, parfois mieux et pour moins cher. L'un de effets pervers de l'industrialisation aura été de rendre plus abstrait ce sentiment d'être utile à l'autre (qu'un compagnon  menuisier huile tout simplement les gongs d'une porte grinçante et le service était rendu...); Dieu merci, le travail "humain" se montre encore indispensable. S'il n'est pas délocalisé, en France ou dans le monde, il reste pour nombre d'entre nous une manne à protéger... C'est bien la preuve que les dimensions économique et sociale du travail ne s'articulent plus comme avant. Au 18 ème siècle, l'on s'accomplissait dans l'exercice du travail. Aujourd'hui, la réalisation de soi relève plus d'une obligation culturelle.

A l'époque être paysan(ne) ou ouvrier(e) -comme autrefois je l'ai été- n'était pas avillissant. Il nous fallait l'intelligence des mains ! C'était pourtant pénible, rude, ...

... le plus souvent l'on y entrait à 14 ans, après le fameux certificat d'Etudes Primaires (CEP). Nous y apprenions un métier, car il y avait encore l'école d'entreprise avec son "encadrement ouvrier" : on en sortait ajusteur, mécanicien, couturière, vendeuse en charcuterie, ... avec un emploi assuré. Pouvait-on pour autant, choisir son métier ? Rarement ; l'orientation professionnelle, c'était les parents soucieux de voir leurs enfants indépendants financièrement et avant tout travailleurs et courageux !

...

Extraits de l'avant-propos :

... Le chercheur d'emploi ne demande pas une faveur, il offre un service qui doit aider une entreprise à vivre, en échage d'une juste compensation salariale assurant sa propre subsistance et celle des siens.

Encore faut-il que le service offert soit bien précisé et corresponde à celui qui peut être effectivement fourni. Cela suppose que le demandeur d'emploi soit bien conscient de ce qu'il peut procurer à un éventuel employeur, qu'il sache l'expliquer et être parfaitement compris, et qu'il appréhende, bien entendu, ce que signifie chacun des termes de l'offre d'emploi repérée.

C'est là l'objet du présent ouvrage que je voudrais rédiger dans un langage particulièrement accessible, destiné à toutes et tous et singulièrement à celles et ceux, jeunes, quadras, quinquas, seniors dont l'objet de la recherche concerne les métiers manuels ou de services, parfois sans grandes qualifications ou formations, inscrits dans un environnement généralement fragile.

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Extraits des différentes têtes de chapitres de la Table des matières :

- Avoir une bonne estime de soi.

- L'entreprise et son environnement.

- Différents procédés à mobiliser.

- La mise en relation.

- Celui qui a perdu son emploi ne manque pas d'occupation.