13/02/2020
De Rouen à St-Jacques de Compostelle. Une aventure en 85 jours de marche, accompagné de "Chariotine"...
“De Rouen à Saint-Jacques de Compostelle en 85 jours de marche, accompagné de “Chariotine”.
Ce premier récit-photos, en auto-édition « Beaux livres », publié par André NESTASIO, est un témoignage, tout en douceur et sincérité qui trouvera un écho en chaque lecteur de 7 à 107 ans... 230 photos couleurs significatives sont assorties de commentaires plutôt techniques, de recommandations pragmatiques pour le futur « jacquet ». Parsemé d’anecdotes ainsi que de nombreuses et riches rencontres diverses et variées, cet ouvrage invite à une véritable interrogation sur soi, son rapport aux autres et son environnement naturel, diffusant un message positif à chaque photo.
Nombreux sont les ouvrages relatant « St-Jacques ». Aussi, André à choisi de sortir des sentiers battus par la mise en oeuvre d’une pédagogie de l'image et du confort de lecture
En effet, l’image est au cœur de notre société... L'image est là, partout présente autour de nous, sur internet, via les médias... Parfois celle-ci vaut plus que les mots, et nous le savons bien.
Cheminement atypique renforcé par la puissance subjective de la photo, l’auteur offre de multiples pistes de réflexion inconditionnelle. Ceci, tout en permettant de vivre au plus près une expérience inédite faisant passer tout un chacun par, non seulement l’impératif engagement sur le long terme, mais également par un florilège émotif de tous les instants.
En outre, par cette captivante histoire vécue, et afin de permettre la large vulgarisation d’une tradition ancestrale tout à fait d’actualité, André se dispense de ses droits d’auteur en les plafonnant à un franc sourire à Mère Nature !
Alors, prenons le temps de lire et faisons un arrêt... sur image !
15:48 Écrit par André dans Livre, Loisirs, marche en solitaire, Religion, Sport, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer | del.icio.us | |
De Rouen à St-Jacques de Compostelle. Une aventure en 85 jours de marche, accompagné de "Chariotine"...
“De Rouen à Saint-Jacques de Compostelle en 85 jours de marche, accompagné de “Chariotine”.
Ce premier récit-photos, en auto-édition « Beaux livres », publié par André NESTASIO, est un témoignage, tout en douceur et sincérité qui trouvera un écho en chaque lecteur de 7 à 107 ans... 230 photos couleurs significatives sont assorties de commentaires plutôt techniques, de recommandations pragmatiques pour le futur « jacquet ». Parsemé d’anecdotes ainsi que de nombreuses et riches rencontres diverses et variées, cet ouvrage invite à une véritable interrogation sur soi, son rapport aux autres et son environnement naturel, diffusant un message positif à chaque photo.
Nombreux sont les ouvrages relatant « St-Jacques ». Aussi, André à choisi de sortir des sentiers battus par la mise en oeuvre d’une pédagogie de l'image et du confort de lecture
En effet, l’image est au cœur de notre société... L'image est là, partout présente autour de nous, sur internet, via les médias... Parfois celle-ci vaut plus que les mots, et nous le savons bien.
Cheminement atypique renforcé par la puissance subjective de la photo, l’auteur offre de multiples pistes de réflexion inconditionnelle. Ceci, tout en permettant de vivre au plus près une expérience inédite faisant passer tout un chacun par, non seulement l’impératif engagement sur le long terme, mais également par un florilège émotif de tous les instants.
En outre, par cette captivante histoire vécue, et afin de permettre la large vulgarisation d’une tradition ancestrale tout à fait d’actualité, André se dispense de ses droits d’auteur en les plafonnant à un franc sourire à Mère Nature !
Alors, prenons le temps de lire et faisons un arrêt... sur image !
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21/08/2019
"LIBRES PAS A PAS". Il était une "foi" de Rouen à Lourdes et autres extraits de pèlés significatifs... 4800 Km de pèlerinages avec "Chariotine".
Introduction
La marche est une énergie gratuite et inépuisable…L
… Ceci dit, revenons à mon récit…
Le sentiment de routine apparaît quand on a l’impression d’emprunter des sentiers balisés qui nous mènent toujours au même endroit… Ceux qui me connaissent savent que tel n’est pas mon cas ! Poser un pied devant l’autre sans jamais quitter le contact avec le sol. Recommencer. Et avancer ainsi jusqu’au bout de la rue ou aux confins de la France, de l’Espagne. Marcher, c’est tout bête quand on y pense ! Si simple, me direz-vous, que justement, nous n’y pensons guère… Nous avons développé un automatisme libérateur qui fait que seuls les vrais marcheurs marchent en sachant qu’ils marchent. Pour les autres, bipèdes urbains le plus souvent mal chaussés, le verbe « marcher » n’est qu’un pis-aller. Je dirai qu’il y manque souvent la précision du véhicule et de la manière…
Éprouver la nécessité de larguer les amarres pour ne plus reléguer ma carcasse au rang des accessoires, ne plus subir les contraintes du travail, communiquer et me déplacer avec des machines, pour réapprendre à vivre par le contact des pieds sur les chemins caillouteux ou bitumés, par les odeurs, les sons, les visages rencontrés. Voilà ce qui me mobilise.
Après avoir pèleriné de Rouen – Cathédrale au Mont-Saint-Michel en 2013, pérégriné de Rouen – Cathédrale à Saint- Jacques de Compostelle en 2014, effectué le Tro-Breiz en 2015, puis en mai 2016 ce fut Rouen-Lourdes. Pour ce qui concerne l’année 2017, je n’avais programmé aucun voyage au long cours ; tout au plus peut-être un circuit partant de Rouen- cathédrale jusqu’à la basilique de Lisieux dans le département du Calvados (soit quatre jours de marche) et retour à Yvetot en Seine Maritime, là où je réside avec mon épouse Odile. Voici le mois d’août et l’appréhension d’une canicule, de la pluie, la fatigue et les ampoules - pas celles du talon que j’imaginais par auto dérision, éclairant la France entière… - il me fallait à nouveau quitter mes habitudes et mon confort, voire rechercher un certain dépouillement qui me rapprocherait de Celui qui guide mes pas. Le pèlerin contemporain n’est-il pas un pauvre comme les autres qui, s’il l’ignorait, le découvre en chemin ?
Entr’autres difficultés, malgré les règles de la bienséance, il me sera parfois difficile de taire certains aspects rencontrés sur mes chemins. Ceux-ci, dont le fameux « accueil chrétien », seront ici évoqués, au risque de déplaire à quelques rares bien-pensants préférant ne pas faire le ménage de temps à autre.
C’est pourquoi « je raconte ». Une nouvelle fois, à l’instar de mes précédents ouvrages, c’est à la fois la liberté de l’auteur de camper quelques portraits et le libre arbitre de ses lecteurs de se placer dans mes libres pas… à pas.
Enfin, savoir repérer les petites merveilles de la vie quotidienne et flâneries pèlerines (Qu’est ce qui a été bon, beau, joyeux, intéressant dans ma journée, durant mon périple ? Si ma mémoire ne devait conserver qu’un seul évènement de cette journée… ?). Et si l’on n’a pas su les voir sur le moment, on le réalise parfois mieux avec un peu de patience et de recul, en différé, à la relecture des dernières journées de marche. « Heureux les cœurs purs » (1), ils verront Dieu passer plusieurs fois dans leur journée. Alors, « libre, pas à pas » ou « libres pas à pas » ? …
- Matthieu 5,8. Le discours sur la montagne marque le début de la prédication de Jésus. Déjà, l’Ancien Testament déclarait « Bienheureux » celui qui accomplit, d’une manière ou d’une autre, la Parole du Seigneur.
En avant pour une nouvelle aventure, à la fois spirituelle, humaine et sportive !
Par la « route de sud », celle goudronnée, il y a 950 kilomètres entre Rouen et Lourdes ; 950 kilomètres de collines, de plateaux et autres vallées, de moyenne montagne, de ciels, de canicules, de rivières, d’émotions, de fleurs, de découvertes et autres rencontres, de refus d’accueillir le pèlerin, d’exaltation, de lassitude, de prières que je vais tenter de revivre pour vous au fur et à mesure de mes avancées. Je vous livrerai, presque jour après jour, sans trop de précisions afin d’éviter de vous lasser, des miettes de moi-même, quelques cailloux précieux d’un chemin d’aventure toujours aussi légendaire au XXI siècle. Très tôt le matin du...
Principales étapes de mon parcours programmées sur les cartes IGN au 1/100000ème
Rouen/(IGN 107) Louviers/Evreux/(IGN 117) Danville/Verneuil sur Avre/Longny au Perche/La-Ferté-Bernard/Saint-Calais/Neuvy/Tours/(IGN.139) Châtellerault/Naintré/Bonnes/Dienné/Usson du Poitou/(IGN.146) Charroux/Le Grand Madieu/Chasseneuil-sur-Bonnière/La-Rochefoucault/Grassac/Mareuil/(IGN. 153)Ribérac/Montpon/Port-Sainte-Foy/(IGN.160) Duras/Marmande/Tonneins/Damazan/Nérac/Mézin/(IGN.159) Montréal/Eauze/Nogaro/Plaisance/(IGN 167) Maubourguet/Tarbes/Lourdes.
Soit onze départements traversés en neuf cent vingt kilomètres du 12 août au 20 septembre 2016.
Quelles raisons d’agir m’ont mobilisé pour rejoindre cette cité mariale ?
...
Quelques extraits de mon carnet de route…
Je retranscris à l’identique quelques notes parmi la centaine de pages rédigées sur mon carnet durant mon périple. La lecture peut-en être longue voir fastidieuse : Si vous avez du temps profitez-en alors pour faire une pause en vous laissant descendre le fleuve au lieu de le remonter.
- Un premier constat : Les randonneurs à pied rencontrés sur mon chemin se comptent à peine sur les doigts d’une main alors que les cyclo-pèlerins furent un peu plus nombreux.
...
Trouver un toit (toi) pour une nuit ou être hébergé en qualité d’humble pèlerin identifié.
Prenons le temps d’y réfléchir sans animosité…
«Au lieu d’être seulement une Eglise qui accueille et qui reçoit en tenant les portes ouvertes, efforçons-nous d’être une Eglise qui trouve de nouvelles routes, qui est capable de sortir d’elle-même et d’aller vers celui qui ne la fréquente pas, qui s’en est allé ou qui est indifférent… »
Pape François
Répartition de mes différents lieux de repos en 39 nuitées significatives :
- Auberge de jeunesse : 1 nuit - Campings : 3
- Gîtes pèlerins : 8 nuits - Hôtel : 1
- Mairies : 7 nuits - Particuliers : 4
- Presbytères : 6 nuits - Autres dont « Belle étoile », grange, porches d’églises, abris bus, … : 9
A toute fin utile, il peut être judicieux de rappeler que : « Selon le savoir, la compétence et le prestige dont jouissent les fidèles, ils ont le droit et même parfois le devoir de donner aux Pasteurs sacrés leur opinion sur ce qui touche le bien de l’Église et de la faire connaître aux autres fidèles, restant sauves l’intégrité de la foi et des mœurs et la révérence due aux pasteurs, et en tenant compte de l’utilité commune et de la dignité des personnes. » (Canon 212 § 3)
… Et c’est un exercice pas facile pour un chrétien ordinaire ! Je vais donc veiller à prendre d’infinies précautions !
Ce long développement revêt une importance universalisante dès lors qu’il exprime objectivement des constats, faits renouvelés auprès de différents publics et lieux.
« Le Bon Dieu n’a pas écrit que nous étions le miel de la terre mais le sel » Georges Bernanos
Evidemment, je prends le risque d’heurter certaines âmes bien pensantes souvent peu enclines à la tolérance du vécu personnel singulier d’autrui ou qui n’en ont cure, n’imaginant surtout pas s’immerger dans une aventure inconfortable, certes, mais ô combien riche en découvertes et réajustements de nos pratiques quotidiennes… Dieu merci, ces « doux bobos » sont si peu nombreux !
Les auberges de jeunesse ou autres gîtes pèlerins, dont l’ouverture est saisonnière, ne sont pas nécessairement situées sur le chemin emprunté par le pèlerin. Par ailleurs, la Providence (Pour d’autres, le hasard ou les circonstances, les coïncidences…) intervient mais ne demande qu’à être aidée… Dès lors, une question se pose : Pourquoi des maires ou autres laïcs anonymes se montrent-ils aux petits ...
...
Craignent-ils de devoir, en plus, préparer un dîner chaleureux et, pire… faire la vaisselle ?
Craignent-ils d’être contraints d’écouter - sans avoir même imaginé poser une question ouverte - ?
Craignent-ils qu’un pèlerin se sente si bien accueilli qu’il décide de s’installer plusieurs jours ?
Craignent-ils qu’un pèlerin « cas social » ait besoin du soutien psychologique, administratif ou sanitaire qu’ils ne peuvent, bien évidemment, assurer ?
Craignent-ils de ne pas faire preuve de suffisamment de chaleur humaine et d’empathie pour accueillir inconditionnellement et altérité ?
Craignent-ils la part de risque à laquelle est confronté celui qui prend une initiative nouvelle demandant de la confiance envers ...
...
lorsque Sonia, employée municipale d’une cinquantaine d’années, mère de quatre enfants, chargée d’arroser notamment les fleurs, observe mon chariot et me déclare tout de go être « bluffer » par ma démarche. « C’est la première fois que vois quelqu’un comme vous ! » me déclare-t-elle. « Cela me donne envie de partir ! ». Elle me demande mon âge et – évidemment-… se montre surprise « Vraiment vous ne faîtes pas votre âge ! ». «Je suis croyante et chaque année je vais à Lourdes. J’y serai la semaine prochaine et je penserai à vous ». Pour une fois la démarche est inversée. Je dois en tenir compte ! « Ah oui, vraiment, Respects ! ». Renforcement de la Providence ?
Pour l’instant, je poursuis ma longue marche en forêts vers Lourdes. Le soleil filtre ses rayons à travers les feuilles. Quelle joie de remercier l’Eternel, Créateur de toute chose… Répétant à haute voix la prière du pèlerin russe : « Seigneur Jésus, Fils du...
...
La route de Sainte Foy à Duras passe à travers de fameux domaines viticoles. Ce ne sont pas les « Vignes du Seigneur » car mes appels téléphoniques réitérés auprès du Père A sont restés sans suite. Dès le matin, le soleil tape fort. Aussi ai-je eu le plaisir de trouver à 13H 45, en bordure de ma départementale, à une huitaine de kilomètres de Duras, une table de bois équipée de deux bancs, à l’ombre d’arbres majestueux. Ma purée-rillettes, préparée la veille au soir, est encore fraîche. Je me permets de rappeler une dernière fois le Père A, et persiste… En vain. Mon esprit vagabonde : Si moi je ne peux pas m’ouvrir à lui, lui va peut-être s’ouvrir à moi, lui le bon père qui doit (le jour du Seigneur) surement demander à ses ouailles de s’ouvrir aux autres. Oh, Divine surprise, celui-ci, enfin me répond. Tel un commercial, je décline mon argumentation habituelle consistant à rappeler le motif de mon appel, à l’aide de techniques discursives pragmatiques destinées à provoquer l’adhésion de mon interlocuteur : « Bonjour, Père (Madame, Monsieur,… Peut-être êtes-vous prêtre ? Religieuse ? Laïc en service ? ...). Je suis pèlerin sur le chemin de Rouen à Lourdes et sollicite auprès de vous, Père, l’hospitalité. Un simple toit me suffit largement, en règle générale, l’on me propose une salle de cathé. J’ai mon chariot avec de l’eau, nourriture, je suis en autonomie complète. J’ai 67 ans et suis marié, grand-père de trois enfants ». Ensuite ? Ben, ensuite j’attends une réaction… sachant que chaque jour est une adaptation à l’inconnu. Selon toutes probabilités, en moins d’une minute, je serai accepté… (?)
Cette fois ci j’ai eu une réponse nouvelle : « Vous savez, j’ai une petite maison ainsi que la salle de cathé que je loue à la ville. Elles ne m’appartiennent donc pas ». Puis ce fut un silence. Par respect pour un bon Père, je n’ai pas osé lui demander s’il en avait la pleine jouissance ! De toute façon je ne souhaite jamais « forcer la main » et puis, pour ce qui concerne ce presbytère de Duras, cela aurait probablement été en « vin »… J’ai donc remercié le Père A – avec un peu d’amertume quand même et lui ai déclaré que je quitterai cette ville dénuée d’accueil pèlerin.
« Reçois sans RDV, me dit le Christ, le soir de préférence, et fait le savoir largement : Les âmes vont arriver pour déposer leurs baluchons de misère dans le cœur de prêtre disponible. »
Père M-M. Zanotti-Sorkine (s’adressant à des confrères)
Mon Dieu, pardonnez mes mauvaises pensées comme je les pardonne à ceux qui pourraient en avoir à mon encontre, mais voilà, il m’arrive d’imaginer que je perturbe la vie de certains ecclésiastiques les qualifiant, parfois péremptoirement, de « peinards » ou célibataires endurcis ne se souvenant pas de cette parole de Jésus : « Celui que vous avez accueilli, c’était Moi »(26). « Rien qu’un curé sympathique, rien qu’un seul, me retient de les mettre tous dans le même sac » déclame Lucie, à la sortie de l’église après un temps de pause, tenant dans sa main un sac de courses.
En août 1938, à la veille de l’ordination de l’Abbé Pierre par le Cardinal Gerliert, le Père de Lubac, son confesseur, lui susurra ce conseil : « Demain, quand vous serez étendu sur les dalles de la chapelle, ne faites qu’une prière à l’Esprit Saint. Demandez-lui qu’Il vous accorde l’anticléricalisme des saints ! » Sur la fin de sa vie souvent en dehors des clous, l’Abbé déclara qu’il en avait été marqué à tout jamais : « Ce conseil m’a beaucoup soutenu tout au long de ma vie. » (…) N’ayons pas peur d’écouter l’Esprit qui nous suggère des choix audacieux, ne temporisons pas quand la...
... mais… Quelle chance, la seconde clef me donne accès à un chalet-studio que j’occupe seul. Dormir entre quatre murs, ça n’a certes pas le charme du bivouac dans l’herbe trempée, mais ça fait quand même plaisir ! (rires). Durant la nuit j’ai dû me relever plusieurs fois afin de masser mon gros orteil gauche qui me faisait souffrir. Probablement un problème musculaire. Celui-ci se montrait enflé et me faisait éprouver une sensation de tiédeur. Ce matin, je me suis à nouveau massé énergiquement avec du Voltarène puis enfilé mes running plutôt que mes nu-pieds utilisé depuis plusieurs jours. Il est 7 h 30, je pars pour une longue marche de six heures en direction de Tarbes via Vic-en-Bigorre où j’achète sur le marché un steak haché que je mangeai cru, accompagné...
...
Qui était sainte Bernadette de Lourdes ?
Bernadette naît le 7 janvier 1844 au moulin de Boly près de Lourdes. Fille de François Soubirous, meunier, et de Louise née Castérot, elle est baptisée deux jours plus tard.
Notre fils Alexandre Ki Nam et son épouse Chantal, tous deux passionnés de photos d’arts, me faisaient remarquer que Bernadette fut la première sainte photographiée ; soixante-quinze clichés lui avaient été consacrés.
« Elle connaît une enfance malheureuse. Injustement ruiné, son père perd son travail. A Lourdes, la famille doit habiter une pièce insalubre, le "cachot". Pauvre parmi les...
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Conclusion
« Le Seigneur est mon berger : Je ne manque de rien. Sur des près d'herbe fraîche, Il me fait reposer… ». Psaume 22
Le pèlerin est un pauvre comme les autres, qui, s’il l’ignorait, le découvre en chemin.
La meilleure manière de découvrir un pays et ses autochtones, n’est pas de rester confiné dans un hôtel, mais bien d’aller à sa rencontre et d’intégrer cette tension permanente entre sédentarité et nomadisme. Cet ouvrage n’aura été qu’un témoignage personnel que j’ai voulu universaliser avec le souci de vous le faire partager ; si seulement cela pouvait aider l’un de vous dans ses propres valeurs marchantes et quêtes de spiritualité… Mais, chers lecteurs (trices) pardonnez-moi si vous m’avez perçu, parfois, tel un arracheur d’ivraie ou un jugeur de prêtres. Je n’ai que trop d’estime pour tous et je sais que je serai jugé avec la mesure que j’utilise…
Un premier conseil, fruit de cette expérience :
« L’homme moderne est cerné par un large spectre de radiations électromagnétiques issues des ordinateurs, smartphones et autres réseaux wifi qui saturent l’espace urbain » me déclarait un ami scientifique en retraite. « Or, nous savons que la nature et particulièrement l’espace forestier constituent un formidable réservoir d’ions négatifs qui nous permet de nous décharger de cette électricité statique et, redisons le, marcher nous aide à ressentir de façon immédiate les bienfaits de cette connexion directe réactualisée pour notre XXIème siècle ». Par ailleurs, j’ajouterais que ce retour à la terre régénératrice, n’aide pas seulement l’Homo « Technicus », à perdre quelque surcharge pondérale ou kilos en trop mais facilite aussi la réduction de ses préoccupations et autres affolants afflux d’e-pathologies voire tout simplement soulager quelques peines de son âme. En effet, à chaque pas, notre cerveau relativise ses pensées et nous aide à trouver le chemin pour sortir d’une certaine façon de notre labyrinthe (40) C’est en fait, une manière simple de mieux prendre conscience de notre existence, ici et maintenant, par la pratique de la méditation tout en marchant. Pour ce faire nous devons uniquement nous concentrer sur ce que nous faisons dans l’instant présent. Libre, nous marchons en plaçant un pied devant l’autre. De la même façon nos pensées de louanges doivent suivre ce rythme libérateur.
(40) Cf. les labyrinthes que l’on retrouve sur le sol des cathédrales telles que celles d’Amiens, Chartres, … à la disposition des pèlerins qui ne pouvaient effectuer leur pèlerinage.
Mon second conseil est relatif à l’enthousiasme de la rencontre auquel doit donner suite irrémédiablement la séparation. Si l’on savait dire vraiment « Adieu » à chaque fois, on aurait plus cette angoisse de savoir quand on se reverra. C’est pourtant le pain quotidien du marcheur au long cours : Dire adieu, « A Dieu ! » chaque jour. Un « Adieu » semble toujours rompre l’amitié parfois intensément débutée. Pourtant, s’il est prononcé véritablement, il chasse l’amertume pour laisser à l’éternité le soin des prochaines retrouvailles…
Et que dire de la difficulté à percevoir le fruit véritable obtenu lors d’un pèlerinage. En d’autres termes, tout ça pour quoi ? Pour satisfaire un prétendu rêve d’aventure, de rencontres et une envie subite de conversion. Vanité des vanités ! Allez-donc ! Comme si le salut se marchandait avec quelques kilomètres. Il est fini le temps des indulgences et, pour le marcheur que je suis, allonger la jambe n’augmente pas la foi. Ce serait trop facile, n’est-ce pas ? Cela se saurait et… se verrait !
« … La partie divine de l’homme n’excède pas le niveau de ses chevilles. La métaphysique s’arrête à la hauteur de ses tarses. » (41). Ne serait-ce pas là un début de réponse ?
Et à ce titre, je reste convaincu qu’un pélé démarrant sur la terre, jamais ne s’achèvera ici-bas. Parmi ceux ayant effectué de tels voyages, combien reviennent meilleurs qu’ils n’étaient partis ? La réponse nous est probablement suggérée lorsque, au XIIIème siècle, Tirri répond à Firri dans les « Annales Stadenses » (42) : « J’en ai rarement vu de tels (meilleurs), pour ne pas dire jamais ! ». Je crains d’être suffisamment lucide sur moi-même pour lui donner raison. L’inverse, se saurait ! Néanmoins, mon espérance me porte à croire que seul le temps, je l’espère, lui donnera tort…
Je reprendrai le texte de Jacques (43) : « Considérez comme une joie extrême, mes frères, de buter sur toute sorte d’épreuves. Vous le savez, une telle vérification de votre foi produit l’endurance, et l’endurance doit s’accompagner d’une action parfaite, pour que vous soyez parfaits et intègres, sans que rien ne vous manque ». J’ai ainsi la confirmation de mon incapacité à changer le monde dans sa globalité. Alors, je continue patiemment d’agir sur moi-même et pour ce qui est du reste… Dieu y pourvoira !
« L’Europe est née en pèlerinage et le christianisme est sa langue maternelle. » (
17:21 Écrit par André dans Livre, marche en solitaire, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer | del.icio.us | |
05/09/2014
"Miquelot de Rouen au Mont-Saint-Michel. Un chemin de foi."
Quelques extraits :
Préface ( De Mgr J-Ch. DESCUBES)
Quand on part en pèlerinage, c’est le premier pas qui compte.
Après avoir arrêté sa destination, préparé son équipement, il faut couper avec les multiples habitudes qui rythment et ritualisent notre vie quotidienne.
Partir en pèlerinage, c’est toujours renoncer à un avant même s’il nous fait ce que nous sommes et s’il habitera l’itinéraire du pèlerin. Sa relecture le revêtira de nouvelles couleurs. Sans celle-ci la marche serait vide.
Les adieux aux proches qu’il faut parfois brusquer, accomplis, la porte fermée, vient alors le pèlerinage. Une aventure personnelle, un chemin de liberté, une grande disponibilité qui donne le temps de rencontrer ceux qui sont croisés sur la route ou qui accordent leur hospitalité.
Puis vient le jour de l’arrivée. Découvrir ce dont on rêvait, remplit de joie. Mais s’y mêle aussi la nostalgie d’une marche achevée. Demain on ne repartira pas. En tout cas pas de la même manière. La marche transforme le pèlerin et l’enrichit en profondeur humainement et spirituellement.
Dans les pages qui suivent, André NESTASIO raconte son pèlerinage. Il a choisi le Mont Saint Michel, haut lieu spirituel et monastique de la Normandie. Au cours de cette marche il a peiné – la météo n’était pas des plus clémentes – ; il a surtout rencontré, partagé, prié et donné.
« L’homme n’est pas maître de son chemin, le pèlerin ne se fixe pas lui-même sa démarche » (Jérémie 10,23).
A la lecture de ce récit, qui doutera de l’ardent désir qui habite André NESTASIO ? Repartir pour un nouveau pèlerinage.
Jean-Charles DESCUBES
Archevêque de ROUEN
Introduction
Se fixer un objectif au-delà de ses capacités et ignorer ses limites
Partager ma foi à travers ce projet…
Le Mont-Saint-Michel, joyau du Moyen-Âge, un des plus admirables exemples de prouesse architecturale monastique et militaire médiévale, dressée entre ciel et mer, dominée par la statue de l’Archange Saint-Michel ; voilà l’un des Hauts-lieux de pèlerinage qui m’attirait depuis fort longtemps, dans le prolongement d’une longue tradition pèlerine chrétienne… Le retour à trois vertus cardinales que sont le sens de l’effort, le respect de la Création et la proximité humaine, jointes… à mon grand ami le vent pour me raconter, ont participé à ma fascination lors de ma seconde visite de ce patrimoine mondial de l’UNESCO ; au-delà du fait de «promouvoir» la foi et donc de tenter d’en vivre le message évangélique (prières, esprit de pauvreté), voilà quelle fut l’objet de ma mobilisation.
... Le parcours préparé pour me rendre au Mont, à pied, s’est inspiré de celui proposé par l’Association «Les chemins de Saint-Michel ». Celui-ci emprunte globalement les grandes voies du Moyen Âge appelé traditionnellement «chemins des Ducs de Normandie» ou «chemins du paradis» ; itinéraire soigneusement établi dont les réseaux préfigurent souvent ceux des actuelles routes nationales (Chemin de Rouen : 332 Km, chemin de Caen : 160 Km, chemin de Cherbourg, chemin de Barfleur, sans oublier le chemin de Paris via Chartres. A partir du Pont-de-Vie, près de Vimoutiers, cet itinéraire emprunté par les pèlerins dès le XIème siècle, était désigné comme étant « le chemin qui va au Mont-Saint-Michel»). Après avoir traversé le Pays d’Auge, peu avant Falaise, l’on rejoint le Grand chemin de la Bretagne, en provenance de Paris. De la Haute-Normandie à la Basse-Normandie les paysages préservés sont particulièrement variés ; l’habitat évoluant au fur et à mesure de la progression de ma marche…
«Jésus nous enseigne de ne pas avoir peur de sortir de nos schémas pour suivre Dieu, car Dieu va toujours au-delà».
Ce trajet, fut préparé sur des documents cartographiques et matériels mais très peu de préparation et d’entrainement physique. Il faut reconnaître que mon activité quotidienne de retraité actif, complétée de quelques petits trajets pédestres locaux d’environ 7 à 10 Km soit d’une demi-journée me furent suffisants. Parfois s’y était associée mon épouse Odile ; Odile qui assurera, durant mon absence, l’entretien du parc quel que soit le temps. Ensuite, sur mon chemin, je ne fus plus accompagné d’Odile mais ce sont la pluie et le vent qui, le plus souvent, jalonnèrent ce sympathique et austère état de marche, sans tourisme, sansalcool, sans télévision ni radio, avec un minimum de frais ( Moins de 400€ -retour SNCF compris- pour 16 jours, soit des dépenses réduites au minimum vital : Manger et dormir ! ), me procurant ainsi des moments de pur bonheur à faire exploser le cœur lorsque ma foi s’y ajoutait complétés, inévitablement, de moments un peu- plus difficiles. Je précise que ce chemin s’est avéré non seulement accessible au néophyte que je suis mais également sûr…
«L’homme n’est pas maître de son chemin, le pèlerin ne fixe pas lui-même sa démarche» Jérémie 10-23
Principales étapes de mon parcours programmées sur les cartes IGN au 1/100000 N° 117 et 116 : ....
...
«Ainsi parle le Seigneur : La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvéla terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer pour donner la semence au semeur et le pain à celui qui mange : Ainsi ma Parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce que je veux, sans avoir accompli sa mission » Isaïe 55, 10-11
Réveil à 5 H 00 du matin avec une pluie battante et persistante –je me suis rendu compte que ma tente ne résistait pas à de fortes pluies (j’avais parfois de petites bruines ou gouttelettes et l’intérieur de ma toile était mouillé)- Aussi ai-je dû protéger mes affaires et n’osais pas trop bouger du fait de l’exiguïté de cette tente de bivouac en montagne. C’est ainsi que près de moi se trouvait, dans un sac plastique, un restant de morceau de pain qu’à 10 H 00 j’ai mangé allongé. Quant à mon sac à dos, il était resté à l’abri sur son chariot sous la table de béton de l’aire de pique-nique. Néanmoins, il me fallait sortir de cette impasse, aussi m’étais-je décidé à sortir de mon minuscule abri à 11 H 00, quelle que soit l’intensité de cette pluie. Depuis environ une demi-heure celle-ci était devenue moins forte. Contre vents et marées, il me fallait prendre le large ! Je dois dire que quitter un espace aussi réduit (40 centimètres aux pieds et 55 à la tête…), par un tel temps, relève de l’exploit sportif ! A 11 H 10 j’ouvre la fermeture à glissière latérale de ma toile, me déplie pour sortir et là. Divine surprise, car à cet instant même la pluie a cessé. Après avoir consommé un bref petit déjeuner puis placé sommairement mes affaires de couchage dans un sac poubelle en plastique et roulé ma toile détrempée, j’ai refait le plein d’eau au cimetière de MEULLES puis ai pris la direction de Vimoutiers, plein d’entrain...
... Passage de la « frontière » départementale de l’Orne. Déjeuner à 14 H à l’issue d’une longue côte. Le temps est gris, sans pluie. Je me fais chauffer le thé que je n’avais pas pris le matin.
...
Je cherche le Seigneur, il me répond :
De toutes mes frayeurs, il me délivre.
Qui regarde vers lui resplendira,
Sans ombre ni trouble au visage
Extrait du psaume 33
... 22 H 15, trois jeunes m’ont rejoint. Nous avons parlé de leurs études et de mon trajet. Je dois dire que la responsable du camping m’avait prévenu que lorsque les locaux ne sont pas fermés des jeunes s’y amusent régulièrement et parfois salissent les toilettes, … Je dois dire que tel ne fut pas le cas ce soir-là. Néanmoins, tard dans la soirée, un groupe d’une dizaine de jeunes en scooter se rassemblèrent à l’arrière du bâtiment assis sur des marches d’escalier. De cette veillée impromptue, discussions paisibles et rires fusaient. Vers minuit trente, deux automobiles les rejoignent et, caissons de basses en renfort, laissent entendre du «Rap» - dont les paroles très négatives vis-à-vis de l’Homme, de la société et de la France en particulier, m’indisposent - . Ne pouvant trouver le sommeil, je décide d’aller à leur rencontre et leur explique que je suis un pèlerin-marcheur jusqu’au Mont. Il est donc impératif pour moi de reprendre des forces. L’odeur particulière et typique du «joint» m’envahit. Je ne laisse pas transparaître et continue de répondre à quelques-unes de leurs questions dont celle de la solitude ou distance parcourue. Comment leur faire découvrir que l’apparition de leur pèlerin ne reste pas un mystère ou plus exactement mystérieuse dans l’épaisse obscurité de la nuit ? Soudainement l’un des deux occupants restés assis dans l’auto se lève et leur intime «l’ordre» de quitter les lieux «Allez, on s’en va ! ». Aussitôt, le groupe a disparu dans le ronflement des moteurs de scoot et crissements de pneus… pour aller… où ? Je ne doute point qu’ils se sont rapprochés de leurs lieux de travail respectifs car nous sommes déjà le jeudi depuis une heure! Un chemin vaut toujours mieux pour un jeune qu’une place publique. Dans le premier cas il avance vers un but, dans le second cas, il attend et son regard tourne en rond...
Je dois dire que je ne me suis pas endormi aussitôt…
... Confronté à des sentiers herbeux, boueux, caillouteux voire rocheux où, de façon à être plus clair, peu entretenus et ravinés, je préférai tirer mon chariot en soulageant ses deux bras de portage, jusqu’à parfois ne plus les fixer sur mon harnais. Longeant une ravine, je glissai sur les feuilles tassées et détrempées. J’étais loin d’être préoccupé de savoir quel serait, le soir, mon lieu de couchage ; et puis, ...
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En certains endroits, le grillon chante joyeusement. Je rêve d’en ramener quelques-uns cheu nous… Puis, au loin, le bruit lugubre d’une tronçonneuse…
... Le choc de mes deux bâtons rythme mes pas comme le batteur viking cadençait ses rames...
... Il est 19 H 30, je décide de planter ma tente en bordure d’un champ de foin non coupé, adossé à la colline. Un peu plus haut, on me verra moins car il y a une cavée bordée d’arbres. Je plante ma tente au pied d’un chêne et prépare le dîner. Ce soir loin de tout, je ressens un peu plus la solitude. Le temps va probablement s’améliorer et l’anticyclone des Açores s’imposer car les agriculteurs au loin coupent ou retournent leur foin. Il est largement 21 H 30, je suis couché lorsque, soudainement,...
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La vitesse de la lumière étant supérieur à la vitesse du son, bien des gens ont l’air brillants jusqu’à ce qu’ils ouvrent la bouche… Lao Tseu
Et après ? Et bien après, j’ai rejoint quelques instants mon jeune couple d’artistes –refusant aimablement la bière proposée- afin de partager et le verre d’eau du pèlerin et leur discussion à «bâtons rompus» concernant la vie et ses questions existentielles dont le rejet de la société telle qu’elle est… jusqu’à minuit trente, sans épuiser le sujet si ce n’est moi-même humble sujet…
... De passage, le Père Henri s’est montré surpris de me voir là intervenant dans la cour. Je le percevais un peu déçu de ne pas avoir effectué la tâche qu’il avait prévue pour moi (L’Esprit-Saint avait probablement omis de le prévenir !). Afin de régler ce quiproquo, somme toute mineur, je lui promis de me mettre à sa disposition dès que j’en aurai terminé ici. Ce fut le cas à 15 H. Laissant là mes outils, je filai à ...
... … Il me répondit ne pas être surpris… Le frère moine poursuivit : «Venez-vous à la messe demain ? ». Je lui confirmai l’avoir prévue. «Alors, je vous invite à ma table pour le déjeuner ! ». Evidemment, comme vous pouvez l’imaginer, je fus très ému par tant de sollicitations surprenantes… Une nouvelle grâce ? Nous avons prolongé notre échange en évoquant les difficultés vécues par notre pays puis l’Abbaye de SAINT-WANDRILLE et son Père-Abbé Jean-Charles NAULT. Il ne le connaissait pas mais...
... Enfin, je lui ai demandé quelle était sa fonction particulière dans ce monastère. «Je suis le Père Prieur François-Marie, ...
... Le moment de prendre le chemin du retour est arrivé. Le coefficient de marée est au plus bas. Le temps est gris, brumeux. Il fait presque un peu frisquet, Le vent rend la traversée vivifiante !
... En accord avec «Modestine», ma fidèle co-équipière à roues, chargée du transport, je me sentais paré à poursuivre immédiatement vers Compostelle ! A Dieu vat, je peux y aller ! Mais voilà, mon «contrat» avec ma bonne épouse, Odile, prévoyait une absence de seize à dix-sept jours…
... En guise de témoignage, j’ai voulu apporter quelques faits marquants de mon cheminement jusqu’au Mont. Ceci sans prétention aucune ni leçon à donner. Avec la simplicité de mon langage, mes mots… La plupart du temps, ces événements ne sont pas datés. Ils sont, néanmoins relatés selon un ordre chronologique. Que de rencontres riches de diversités. Chaque journée m’a apporté son lot de surprises et de difficultés à surmonter mais combien de fierté en ai-je retiré ? Le bonheur est un voyage, pas une destination… La preuve que...
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21:47 Écrit par André dans Livre, marche en solitaire, Religion, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mont-saint-michel, foi, providence, marche, chariot, pluie, vent, psaumes, dieu, seigneur, jésus, archevêque, abbaye | | Facebook | | Imprimer | del.icio.us | |